Les travaux de construction des points de captage d’eau potable dans la province de Bubanza au Burundi sont en cours. Les installations seront livrées au mois de juin 2020.
Villes et territoires durables #21. Notre série en partenariat avec le Sommet Afrique-France 2020.
Le projet d’adduction d’eau potable lancé dans la province de Bubanza au mois de janvier 2020 est sur la bonne voie. Dans la commune de Musigati, trois points de captage d’eau ont déjà été construits. Le ministre burundais de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines, Manirakiza Côme, s’est récemment rendu dans la commune de Musigati pour juger de l’état d’avancement des travaux. D’autres communes abriteront également des points de captage d’eau selon le cahier de charge du projet. L’ensemble des installations seront livrées d’ici la fin du mois juin 2020.
Les points de captage d’eau qui seront construits dans la province de Bubanza vont permettre à 45 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable. Par ailleurs, trois centres de santé et 16 écoles seront alimentés par les nouvelles installations. Les travaux d’adduction d’eau potable sont réalisés par la Régie de production et distribution d’eau et d’électricité (Regideso) du Burundi. Le gouvernement burundais a alloué environ 950 000 euros (plus de 2 milliards de francs burundais) à la réalisation de ces travaux. « Le gouvernement burundais a remarqué que les maladies comme le choléra prenaient naissance dans la plaine d’Imbo à Bubanza. La forêt de Kibira héberge beaucoup d’eau potable qui devrait être exploitée pour alimenter la population en aval », explique Manirakiza Côme, le ministre burundais de l’Hydraulique, de l’Énergie et des Mines.
Le projet d’adduction d’eau lancé dans la province de Bubanza s’inscrit dans le cadre du vaste programme d’approvisionnement en eau du Burundi. Ce dernier a déjà permis aux habitants de trois autres provinces d’être alimentés en eau potable. Il s’agit des provinces de Ngozi, de Makamba et de Rutana. Après la province de Bubanza, ce sera au tour de la province de Kirundo de bénéficier des retombées de ce projet.
Inès Magoum
